Glossaire

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A

ADN :

ADN signifie acide désoxyribonucléique. Structuré en double hélice, l’ADN contient, sous forme codée, l’ensemble des informations relatives à un organisme vivant et se transmet en totalité ou en partie lors de la reproduction (hérédité). Il est composé d’une succession de quatre nucléotides différents : l'adénosine, la cytidine, la guanosine et la thymidine, dont l'ordre d'enchaînement est très précis et correspond à l'information génétique. En savoir plus : ADN  

ARN :

ARN (acide ribonucléique) sont des molécules composées par l'assemblage de ribonucléotides (adénine, cytosine, guanine, uracile qui remplace thymidine de l’ADN). Il existe de nombreuses familles d’ARN, chacunes possédant un rôle spécifique. Intéressons-nous de plus près aux ARN messagers (ARNm) qui servent de matrice pour la synthèse des protéines. L’ARN est une donnée biologique éphémère. Sitôt son travail accompli, elle est détruite.

L’ARN est un des éléments cruciaux pour effectuer nos analyses et déterminer la biothérapie que vous est adaptée. En effet, grâce au séquençage de votre ARN, nous allons pouvoir identifier les biomarqueurs responsables de votre dérégulation biologique, les comparer à notre bases de données conséquentes, et déterminer ainsi la biothérapie la plus adaptée à votre profil biologique.

B

Big Data :

Le Big Data (données massives) désigne un ensemble très volumineux de données produites par l’utilisation des nouvelles technologies. Ces données sont très variées et peuvent être générées entre autres par les contenus publiés sur le web (images, photos, sons…), les courriels, les documents, les échanges publiés sur les réseaux sociaux...L’exploitation du big data a ouvert de nouvelles perspectives dans de nombreux domaines notamment dans le secteur de la santé. Grâce aux nouveaux outils analytiques et à la modélisation des données, les entreprises ont aujourd’hui la capacité d’établir des tendances, des prédiction, ou encore d’anticiper des phénomènes.

Grâce à l'avènement du Big Data, mYXprεssion a pu exploiter un grand volume de données génomiques issues d’études cliniques internationales de prestigieuses Universités comme Oxford, Berkeley, Cambridge. Ces données ont été processée, modélisée pour en extraire la quintessence et constituer la seule base de données génomiques spécifique à la polyarthrite rhumatoïde.

Biomarqueurs :

Un biomarqueur est une caractéristique biologique mesurable avec précision. Dans le secteur médical, un biomarqueur est utilisé pour établir des diagnostics, dépister des pathologies, évaluer la réponse d’un patient à un traitement thérapeuthique, établir la toxicité d’une molécule. Pour la PR, il existe une multitude de biomarqueurs signant précisément l’état inflammatoire.

Biothérapie :

Les biothérapies désignent une nouvelle génération de médicaments fabriquées à partir de cellules vivantes. Elles ont la particularité d’agir de manière précise sur le mécanisme de l’inflammation. Très efficaces, les biothérapies ont le pouvoir de pallier les douleurs symptomatiques du patient atteint de polyarthrite rhumatoïde et offrent l'espoir d'une rémission durable de la maladie. Apparu dans les années 2000, l’anti TNF Alpha fut la 1ère classe des biothérapies et fut une véritable révolution !

D’autres classes firent ensuite leur apparition (liste non-exhaustive) :

• anti IL1
• anti IL6
• anti CD20
• anti JAK

M

Machine learning :

La machine learning est une technologie capable d’analyser un volume de données conséquent et permettant d’exploiter pleinement le potentiel du Big Data. Cette technique possède la particularité d’apprendre et de progresser grâce à l’ensemble des données dont elle se nourrit.

Maladies auto-immunes :

Les maladies auto-immunes proviennent d'un dysfonctionnement du système immunitaire qui s’attaque de manière anormale à ses propres cellules. Censé nous protéger contre les agents pathogènes, le système immunitaire peut parfois se déréguler et favoriser l’apparition de maladies auto immunes telles que le diabète de type 1, la sclérose en plaques, la polyarthrite rhumatoïde ou encore la maladie de Crohn. Ces maladies chroniques sont la conséquence d’une  perte de tolérance immunologique de l’organisme face à ses propres constituants.

Médecine de précision :

La médecine de précision repose sur un principe simple : “Le bon traitement, au bon moment, pour le bon patient.” Cette nouvelle pratique médicale consiste à prendre considération la variabilité individuelles des gènes, de l’environnement et du mode de vie de chaque personne afin d’offrir un parcours thérapeuthique parfitement adapté à chaque individu et augmenter ainsi l’efficacité d’un traitement.

R

Rémission clinique :

La rémission clinique est définie par l’absence de signes et de symptômes d’activité inflammatoire articulaire significative. Le médecin rhumatologue doit s’appuyer sur des scores composites validés pour pouvoir constater une rémission clinique chez son patient. Ces critères sont définis de la manière suivante (EULAR) : Un patient est en rémission quand le DAS28 est inférieur à 2,6 ou DAS inférieur à 1,6. Le DAS est un index composite qui prend en compte le nombre d’articulations douloureuses et gonflées (28 pour DAS28 et 44 pour DAS), l’appréciation par le patient de l’activité inflammatoire de la PR et la vitesse de sédimentation ou la C-réactive protéine.

Rhumatologue :

La rhumatologie est la discipline médicale qui s’intéresse au diagnostic, au suivi et au traitement des douleurs et maladies des os, des articulations, des muscles, des tendons ou encore des ligaments. Les rhumatologues se consacre également à l’ensemble des rhumatismes inflammatoires et maladies auto-immunes responsablent parfois de manifestations extra-articulaires : reins, peau, poumons…